Communiqué de l’Union Locale de Nantes sur l’indignité du Président de la République

Le 4 janvier 2022, par l’intermédiaire d’un article dans la presse écrite, le président de la République parlait des non-vaccinés en disant qu’il voulait les « emmerder  » tout en précisant que les citoyens opposés à la vaccination étaient des irresponsables qui ne pouvaient être considérés comme des citoyens.

Ces réflexions scandaleuses étaient reprises et défendues le 5 janvier par le Premier Ministre d’une part et le porte-parole du Gouvernement disant «  qui emmerde qui ? »

Cette stigmatisation d’une partie de la population, visant à la désigner à la vindicte et en faire des sous-citoyens, venant du plus haut sommet de l’Etat, est extrêmement dangereuse et irresponsable.

Cette politique du bouc-émissaire est une vieille stratégie : l’étranger, le chômeur, l’autre…

Ces propos sont indignes d’un président de la République.

Ils font diversion, pour mieux masquer l’incurie des politiques menées depuis des années et dénoncées par la CGT.

L’hôpital public a été saigné, notamment par la politique de tarification à l’acte qui a abouti à une gestion comptable dans une logique de rentabilité. Les déserts médicaux se sont multipliés sur le territoire national, laissant des pans entiers de la population confrontés à des difficultés de plus en plus grandes pour se faire soigner.

Les politiques néolibérales, qui ont pour but de casser les services publics et de privatiser ce qui peut encore l’être pour l’offrir aux appétits des voraces du capital, détruisent le service public qui doit être rendu partout sur le territoire à la population.

Nul doute que d’ici quelques mois l’hôpital public et la Sécurité Sociale risquent le transfert vers l’activité lucrative.

La seule réponse du Gouvernement est une marche forcée à la vaccination, générant des dizaines de milliards de bénéfices pour un laboratoire pharmaceutique, au moyen d’un passe vaccinal s’apparentant de fait à un contrôle social.

A l’heure où des projets fleurissent pour un passeport numérique au niveau Européen qui pourrait contrôler tous les actes du quotidien ou le test d’un pass sanitaire en puce sous-cutanée en Suède le pass vaccinal habitue durablement les populations à la normalité de la privation de libertés et au contrôle social, qui pourrait être associé demain à des caméras de surveillance intelligentes, peut-être sur le modèle du crédit social Chinois. Au contraire de ces politiques liberticides la CGT prône :

  • Une politique de prévention publique et le renforcement des moyens aux hôpitaux et la Sécurité Sociale
  • Le retrait du pass vaccinal et de ses conséquences dramatiques pour les salariés
  • L’arrêt des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens
  • La levée des brevets sur les vaccins
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés
  • Un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous, l’égalité professionnelle femmes/hommes
  • Les augmentations de salaire, pensions et minimas sociaux
  • L’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au code du travail et garanties collectives
  • L’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage

Pour cela les salariés doivent entrer en lutte.

3 dates sont prévues sur le mois de janvier.

11 janvier : journée de grève dans les secteurs de la santé et de l’action sociale pour l’amélioration des salaires et des moyens

13 janvier : journée de grève dans l’éducation pour respecter les personnels à donner à l’école les moyens de fonctionner

27 janvier : journée de grève interprofessionnelle pour la hausse des salaires

SOYONS TOUS ENSEMBLE DANS LA LUTTE !

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