Sans doute en raison de la résistance ukrainienne qui contrecarre le rêve poutinien d’une Blitzkrieg, les russes ont proposé des pourparlers aux ukrainiens à Minsk, puis à Gomel en Biélorussie. Les pourparlers se sont finalement tenus à la frontière avec la Biélorussie. Les délégations des deux pays s’y sont rendues le 28 février au matin.
Cette première rencontre n’a donné aucun résultat concret et aucune autre n’est intervenue à ce jour. Notons que la décision prise le dimanche 27 février par Poutine à 14h30 d’activer l’ensemble des forces russes de frappe nucléaire tactique et stratégique en réponse à ce qu’il qualifie « d’attitude occidentale inamicale », visait aussi à signifier quelle atmosphère il souhaitait créer pour ces supposés pourparlers… Une deuxième rencontre doit avoir lieu le 3 mars au matin, mais ses résultats ne sont pas connus à l’heure où nous écrivons ces lignes.