Depuis le mois de janvier, des centaines de milliers de citoyens se mettent en grève et défilent à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse.
Elles exigent le retrait de la réforme des retraites du gouvernement qui entend nous faire travailler toutes et tous plus longtemps.
L’ensemble des experts universitaires, comme les Syndicats unanimes ont démontré que ce projet est profondément : socialement injuste, économiquement inutile et démocratiquement brutal.
En passant une nouvelle fois en force par l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée Nationale, le Gouvernement s’enferme dans une vision autoritaire, dogmatique et idéologique au service des intérêts du MEDEF sans légitimité populaire ni démocratique. En refusant même de recevoir les représentants unis de l’intersyndicale, le Président Macron témoigne de son mépris à l’égard du mouvement social comme il méprise la démocratie parlementaire.
Ce mépris s’accompagne d’une brutalité inouïe. La CGT dénonce les réactions violentes, disproportionnées voire les provocations des forces de l’ordre dans des manifestations et rassemblements pacifiques organisés ces derniers jours. Des pratiques de maintien de l’ordre violentes, des nasses sans sommations, des centaines d’arrestations et de gardes à vue arbitraires ont eu lieu, touchant aveuglément la population.
Pour la CGT, la violence qui s’exprime n’est pas du fait des grévistes, des manifestants, des citoyens voire de nos usagers mais bien de ce gouvernement qui bafoue la volonté du peuple de garantir les ressources naturelles telles que l’eau comme un bien commun, de ne pas mourir au travail, d’avoir des services publics de proximité réellement au service des populations, de pouvoir vivre de son salaire, d’avoir la garantie d’un revenu de remplacement décent, de ne pas se retrouver au chômage ou en grande précarité…
C’est pour cela, que la CGT se bat avec détermination contre ce projet idéologique en droite ligne de la politique menée par ce Gouvernement : casser les acquis du Conseil National de la Résistance, en matière de Services Publics et de Sécurité Sociale.
Le syndicat CGT des agents du département appelle l’ensemble des agents à participer massivement aux rassemblements prévus ce jeudi 30 mars pour dénoncer les violences policières (19h00 à la préfecture de Nantes) et à la journée de mobilisation et de grève du jeudi 6 avril appelée par l’intersyndicale nationale unie pour exiger notamment :
- L’abrogation de la contre-réforme des retraites et un départ à 60 ans pour toutes et tous (et anticipé pour les métiers pénibles) – la prise en compte des années d’étude – une pension minimale à 2000€ brut,
- Le rattrapage et l’indexation des salaires et des traitements sur l’inflation,
- La réduction du temps de travail à 32h/sem. pour travailler toutes et tous dans des métiers choisis,
- La fin des violences policières.
À ce titre, nous vous encourageons à signer également massivement cette pétition initiée par l’assemblée nationale pour la dissolution de la BRAV-M: https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319