Le retour à la paix passe par la chute de Poutine. Sa victoire serait catastrophique. Si elle se trouve avalisée par un accord de paix avec une partition de l’Ukraine, l’agresseur se trouverait alors conforté dans sa politique impérialiste et belliciste. La prochaine étape pourrait être définitivement une guerre mondiale si ses appétits se portaient sur « la défense des minorités russes » dans les pays Baltes. Et que dire de l’exemple donné à d’autres puissances majeures et notamment à la Chine dont on connaît les prétentions sur Taïwan ! Un match nul ou même une défaite russe sans le départ de Poutine laisserait planer la menace d’une résurgence de la guerre. Une paix durable ne peut être obtenue que par son départ et celui-ci n’interviendra que par la conjonction de trois facteurs : des sanctions internationales fortes et réellement efficaces, une résistance ukrainienne qu’il faut espérer victorieuse et un soutien aux oppositions russes démocratiques et progressistes, seules à même de parvenir à sortir enfin ce pays des ténèbres totalitaires, nationalistes et impérialistes dans lesquelles il se trouve plongé depuis plus de vingt ans.