L’enjeu de ce référendum porte sur une proposition de loi visant à « Affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ». Il réside aussi et surtout dans une exigence de plus de démocratie, dans la capacité des citoyennes et citoyens à décider du devenir des biens et richesses de la nation, ce qui n’a pas été le cas, par exemple, lors des privatisations des autoroutes…
Soutenir le référendum sur ADP (pensez à vous munir d’une pièce d’identité)
Voir le tutoriel de la CGT pour soutenir le référendum ADP en ligne
Pour gagner ce référendum, il faut maintenant que 4,7 millions de citoyens et citoyennes le demandent dans un délai de 9 mois (du 13 juin 2019 au 13 mars 2020).
Vous avez encore des questions sur le référendum d’initiative partagée sur ADP (aéroports de Paris) ? Nous y répondons dans ces fiches explicatives :
- Fiche 1 : Qu’est ce que le RIP ?
- Fiche 2 : ADP : notre bien commun
- Fiche 3 : Comment voter ?
- Fiche 4 : Pourquoi il ne faut pas privatiser ADP
- Fiche 5 : Pourquoi Emmanuel Macron veut enclencher une nouvelle vague de privatisation ?
- Fiche 6 : Le fiasco de la privatisation des autoroutes, tirons les leçons qui s’imposent !
- Fiche 7 : Le syndicat CGT ADP lutte contre cette privatisation depuis deux ans
Vous rencontrez des difficultés pour soutenir le RIP sur le site dédié ? Vous n’êtes pas seule ! Écouter le billet d’humeur de Nicole Ferroni sur France Inter
Communiqué de la confédération :
Plus de 200 parlementaires, de tous bords, ont signé une proposition de loi demandant l’organisation d’un Référendum d’initiative partagée (RIP).
C’est la première fois que cette procédure de référendum est enclenchée. C’est dire combien la privatisation d’Aéroport de Paris est contestable et contestée, combien nos concitoyens sont attachés aux services publics !
Néanmoins, cette procédure référendaire est verrouillée. De nombreuses étapes restent à franchir avant l’organisation d’un référendum, à commencer par la saisine du Conseil Constitutionnel pour laquelle nous serons particulièrement vigilants. Dans sa totalité, le processus s’étalera sur plus d’une année.
Nous nous réjouissons de la remise en cause de cette mesure de privatisation contenue dans la loi Pacte. Nous nous souvenons tous du scandale de la privatisation des autoroutes, ce qui ne laisse aucun doute sur les conséquences catastrophiques d’une telle privatisation.
Le syndicat CGT ADP porte un contre-projet à la privatisation envisagée, celle-ci ayant été refusée par 98% des salariés interrogés lors d’une consultation organisé en avril 2018. La CGT s’est donc engagée dans la lutte contre cette privatisation en défendant une toute autre vision du développement aérien et pour des services publics accessibles à tous et en tout point du territoire. La maîtrise publique des transports (ferroviaire, aérien, routier) est un enjeu fort, notamment afin d’assurer le développement durable de nos territoires dans le respect de leurs habitants et du progrès social. Elle ne doit pas être livrée aux intérêts lucratifs.
Par respect de la démocratie, le gouvernement devrait suspendre le vote de la loi Pacte, ce jeudi, qui comporte les dispositions prévoyant la privatisation d’Aéroport de Paris.
La CGT s’engagera pleinement dans le recueil des 4,5 millions de signatures, nécessaires à la tenue effective du référendum.
Montreuil, le 10 avril 2019