Les EGATS (Etats Généraux Alternatifs du Travail Social) appellent à soutenir l’appel d’Angers à manifester pour défendre la protection de l’enfance le 21 septembre 2017.
Aujourd’hui, ce sont des centaines d’enfants qui vivent des situations dramatiques : certains ne peuvent être placés faute de moyens, d’autres sont placés en hôtel social et livrés à eux-mêmes.
Les conditions d’accès aux contrats jeunes majeurs en écartent les plus vulnérables, les mineurs isolés sont laissés dans des situations de détresse psychologiques extrême, les clubs de prévention spécialisée sont déconventionnés les uns après les autres, etc.
Les départements se désengagent, réduisent les financements ou imposent des appels à projet plaçant les associations en concurrence les unes avec les autres. Certains départements et certaines associations ouvrent même la voie du profit sur la protection de l’Enfance aux banques. Les conditions de travail et la qualité des services rendus aux publics se dégradent jour après jour. De nombreux enfants en situation de danger avéré ne peuvent plus être protégés. L’éthique même du travail social est mise à mal, pour quelle société à venir ?
Il y a urgence , urgence sociale, urgence morale, urgence à se mobiliser, à défendre la protection de l’Enfance et l’ensemble du travail social.
Les EGATS (Etats Généraux Alternatifs du Travail Social) appellent à soutenir l’appel d’Angers à manifester pour défendre la protection de l’enfance le 21 septembre 2017. La situation vécue dans le Maine et Loire (49) est emblématique de ce qui se joue un peu partout sur le territoire national : cinq associations fortes d’un ancrage, d’une technicité et de compétences historiques se retrouvent dans la tourmente suite à une opération de dumping social de deux structures hors sol ayant diminué le prix journée de 30 %.
400 emplois sont menacés. Nous sommes entré-e-s en résistance depuis déjà plusieurs mois. De manifestations en actions, ces personnels sont arrivés à s’organiser et à construire un mouvement faisant écho aux situations que nous rencontrons tous.
Si vous souhaitez participer, notre syndicat peut centraliser les demandes pour mise en relation en cas de besoin de co-voiturage. Contactez-nous : syndicat.cgt@loire-atlantique.fr